Du flair caribéen, Bélize

Km 21 234

Le Bélize est le seul pays dans toute l’Amérique Centrale et l’Amérique du Sud où l’on parle l’anglais. Nous avons hâte de mettre à l’épreuve nos connaissance d’anglais et de voir les différences de culture par rapport aux autres pays d’Amérique latine.

On est accueilli par des gens très sympas et encore plus tranquilles que dans les autres pays que nous avons traversés. Quand nous cherchons un distributeur de billets à Benque Viejo del Carmen, les locaux sont intrigués par nos vélos et commencent à discuter avec nous. On entend toute de suite l’accent créole dans la langue et on se sent transporté dans les îles des Caraïbes. Notre première destination sont les ruines de Xunantunich. On traverse le Mopan River sur un ferry manuel, puis on monte une bonne côte. On découvre les pyramides au milieu d’une forêt avec des belles fresques sur les façades. Depuis en haut, on a une belle vue sur la plaine recouverte de jungle et au-delà de la frontière jusqu’au Guatemala.

Le lendemain, on fait un tour rapide par la capitale Belmopan, mais c’est tellement petit, qu’on se sent comme dans un petit village. On passe devant les bâtiments du gouvernement en béton en plein milieu d’un énorme parc un peu délaissé. On dirait un champ qui n’est simplement pas cultivé. On continue sur le Georges Price Highway en direction de la côte. Il n’y a que très peu de village, on ne voit principalement que des palmiers, des buissons et un peu d’herbe en bord de la route. Ce qui nous étonne, c’est que les espaces ne sont pas cultivés ou utilisés autrement. En cours de route, nous décidons que ça ne vaut pas la peine d’aller jusqu’à Belize City car nous n’aurons pas le temps de faire la plongée sur les îles. A la place, nous empruntons le Philip Goldson Highway en direction du nord.

On campe une nuit directement au bord du New River avant de se réaliser un rêve de se voyage: faire un tour de bateau au milieu de la jungle. On a de la chance, nous sommes les seuls touristes dans cette agence ce jour-là et nous recevons un tour privé sur un petit bateau. Déjà quelques centaines de mètres après le départ, c’est la surprise, le nez d’un crocodile sort de l’eau. Un peu plus loin, notre guide Eric nous montre un deuxième crocodile allongé au soleil sur une branche. On n’est qu’à environ 5 m, mais le crocodile ne se laisse pas déranger. Plus loin, nous voyant aussi un iguane orange flamboyant. Selon Eric, les iguanes masculins changent de couleur ainsi pour attirer les femelles. On admire aussi les différents oiseaux qui vivent proche de l’eau. On passe par une communauté de Mennonites, des descendants d’allemands (ils parlent toujours l’allemand entre eux) qui vivent au Bélize comme il y a 200 ans. Ils n’ont pas d’électricité, ils n’utilisent pas de plastique et ils vivent principalement de l’agriculture et d’autres métiers manuels. On en voit quelques-uns, les hommes portent des chemises à carreaux et des pantalons salopettes. Les femmes portent des longues robes fleuries. Puis Eric met les gaz jusqu’à la destination, les ruines de Lamanai situées au bord de la New River Lagoon. Eric nous guide à travers les différents temples et nous explique le mode de vie des mayas. Il nous explique également les règles du traditionnel jeu de balles où les gagnants étaient sacrifiés, une gloire et un chemin direct au ciel selon les mayas. Nous, nous n’aurions pas aimé gagné à ce jeu. Pour midi, on reçoit un traditionnel plat de « Rice and Beans » pour manger, puis on reprend le bateau pour revenir à la route et à nos vélos.

En notre dernier jour au Bélize, nous passons dans le « Sugar County » du Bélize. Les champs de canne à sucre s’enfilent à côté de nous et on partage la route avec des gros camions chargés de canne à sucre. Dans l’air, il y a aussi une odeur de sucre que le vent apporte depuis les raffineries. A Corozal, nous rejoignons brièvement la mer des Caraïbes et nous profitons une dernière fois des sons reggae et des conversations en créole, puis nous nous dirigeons vers la frontière mexicaine.

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